Research reports
Envisager le défi de l’accompagnement du vieillissement dans la solidarité. Évaluer la possibilité et l’appétence pour la construction d’une forme d’autonomie collective à travers l’habitat. L’enthousiasmant parti-pris du projet RAPSoDIÂ, l’originalité et le caractère expérimental de sa méthode de recherche-action participative, en s’appuyant sur l’expérience, l’expertise et l’engagement concret des militants de Hal’âge dans la recherche, mais également sur l’implication et l’analyse des acteurs des différents terrains d’habitats participatifs du projet, relevaient à n’en pas douter d’une authentique innovation sociale. Le travail qui s’engageait à travers ce projet était colossal et l’aventure humaine qu’il portait en son sein inestimable. Bien au-delà de la question technique : comment mettre en œuvre et « réussir » son projet d’habitat participatif pour y vieillir libre et heureux ?, l’enjeu était surtout, à travers ces travaux, de questionner les représentations de la vieillesse, de l’habitat, de l’autonomie et du care, et leur impact sur le pouvoir d’agir des citoyens vieillissants pour se choisir et inventer de nouvelles formes d’habiter et de vieillir ensemble qui ne leur seraient pas imposées de l’extérieur.
L’une des ambitions de la Fondation du Domicile est d’identifier et de soutenir les innovations sociales qui concernent, engagent, contribuent à dessiner les domiciles de demain. Car le domicile, le chez-soi, se transforme, au gré des évolutions sociétales, il intègre en son sein de plus en plus de fonctions (le travail, la santé se déploient au sein du domicile). Il est notamment au centre de toutes les réflexions relatives au vieillissement de la population française, inédit par son ampleur.
Notre enjeu est d’accompagner ces transformations, en sensibilisant, notamment les pouvoirs publics, au fait que le domicile doit rester, à tous les âges, le refuge intime et privé de ses habitants, au sein duquel l’autonomie décisionnelle et citoyenne, et la participation à la société de ces derniers doivent être respectées et soutenues ; bref un lieu de liberté et de pouvoir d’agir.
Pour comprendre l’action publique dans le domaine du climat, il est crucial de sonder les configurations institutionnelles, et d’analyser les modes de collaboration, au sein de l’administration comme avec les diverses parties prenantes. Ce rapport a été réalisé à la demande du Haut Conseil pour le climat afin d’étudier les processus de construction de la Stratégie nationale bas carbone (SNBC) dans une perspective sociologique. Il expose les résultats d’une étude qualitative sur entretiens réalisée auprès des principaux acteurs mobilisés dans ce processus. Ce rapport analyse les leviers et obstacles à l’œuvre dans ce processus visant à définir des objectifs de réduction des émissions et à favoriser leur réalisation. Il identifie des pistes de recherche futures, afin d’approfondir la compréhension de l’action publique climatique en France, sous l’angle de ses modes d’organisation.
La crise sanitaire du Covid-19 constitue un événement marquant dans la vie sociale, en donnant lieu dans un premier temps à un confinement décrété à partir du 18 mars 2020, dans le cadre d’un « état d’urgence sanitaire » établi par la loi du 25 mars. Mais, loin de se limiter au seul confinement de mars-avril 2020, la crise épidémique a duré, avec d’une part une multiplication des vagues de contamination, de saturation des services de réanimation et de croissance du nombre de décès, et d’autre part des mesures de confinement, de couvre-feu, de pass sanitaire, prises dans le cadre d’un état d’urgence sanitaire. Dans cette succession de séquences marquées par les variations d’intensité de la crise, la lutte contre la pandémie s’est donc traduite en premier lieu par des mesures visant à réguler les interactions sociales en encourageant notamment le maintien des personnes dans leur domicile selon une orientation privilégiant la prévention. Ainsi, dès cette première phase et dans les conditions spécifiques du confinement ouvrant la voie à des recherches « à distance » sur la manière dont se sont reconfigurées les pratiques de la vie quotidienne, la crise sanitaire est devenue un objet de recherche pour les SHS (Gaille et Terral 2020).
For this project funded by the Fundación Reina Sofia, we examined the persistence and development of digitalinequality in the educational field among young Madrid residents. With an interdisciplinary team of anthropologists, sociologists, and geographers, we created four types of geographic contexts by producing representative data at the district level. These maps show the magnitude of digital inequalities in this field of education in its relationship with geographical segregation. Since the beginning of the Covid 19 pandemic, thedigital divide has been forcibly shaping how people navigate everyday life, and we have yet to account for its multilayered implications to design interventions and public policies. This report is one step in this direction.
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